Best of

J’expose aujourd’hui quelques unes des oeuvres que je préfère. La date, le thème, l’école, le peintre importent peu. Il me faut ce je ne sais quoi dont on parlera encore dans quelques siècles.

– Parmigianino, Pallas Athene, c. 1539, Oil on canvas, 63,8 x 45,1 cm, Royal Collection, Windsor

– Charonton, Enguerrand, Pietà de Villeneuve-lès-Avignon, c. 1460, Tempera on wood, 162 x 218 cm, Musée du Louvre, Paris

– Perugino, Pietro, The Pazzi Crucifixion, 1494-96, Fresco, 480 x 812 cm, Santa Maria Maddalena dei Pazzi, Florence

– Weyden, Rogier van der, Deposition, c. 1435, Oil on oak panel, 220 x 262 cm, Museo del Prado, Madrid

– Loth, Johann Karl, Jupiter and Mercury at Philemon and Baucis, before 1659, Oil on canvas, 178 x 252 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienna

– Tiepolo, Giovanni Domenico, The Rest on the Flight to Egypt, 1752-53, Oil on canvas, 48 x 65 cm, Szépmûvészeti Múzeum, Budapest

– Hooch, Pieter de, Interior with a Young Couple, 1662-66, Oil on canvas, 55 x 63 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

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• Médiagraphie : Web Gallery of Arts wga.hu

Pièces jouées en France en 1881

Casse-Museau	La vente de Tata	Lucrèce Borgia [Ferrare]
Catherine la bâtarde	Le jour et la nuit	Madame de Maintenon
Hérodiade [Jérusalem]	Le mari à Babette	Monte-Christo [Italie]
Jack	le monde où l’on s’ennuie	Nana [Paris]
Janot	Le pardon de Ploermel [Morbihan]	Odette
L’alouette	Le prêtre	Oedipe Roi [Thèbes]
L’assommoir [Paris]	Le toréador ou l’accord parfait	Phryné [Athènes]
L’œil crevé	Le tribut de Zamora [Castille-et-León]	Quatre-vingt treize
La Mascotte	Les contes d’Hoffmann	Rigoletto [Mantoue]
La princesse de Bagdad	Les mille et une nuits	Rival pour rire
La Reine des Halles [Paris]	Les pantins	Un patriote
La roussotte	Les poupées de l’infante	Un voyage d’agrément
La taverne des trabans	Libuše
La Traviata [Paris]	Lucie de Lammermoor [Écosse]

– Lammermoor, Ploërmel, Paris, Mantoue, Ferrare, Zamora, Monte-Cristo, Rome, Thèbes, Athènes

Mantoue, Ferrare, Rome, Thèbes, Athènes, Bagdad, Jérusalem

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La princesse de Bagdad : Marie-Alexandrine-Henriette Dumas Davy de La Pailleterie, dite Colette Dumas (1860-1907) est fille d’Alexandre Dumas fils. En 1881, son père lui dédie sa pièce La Princesse de Bagdad.

– Madeleine Lemaire, Portrait de Colette Dumas

Phryné : Mnésareté, dite Phryné (crapaud) est une hétaïre, courtisane grecque célèbre du IVe siècle av. J.-C.

– Henryk Siemiradzki, Phryne at the Festival of Poseidon in Eleusis, 1889, oil on canvas, 390 x 763,5 cm, Russian Museum, Saint-Petersbourg

Un voyage d’agrément : Edmond Gondinet (1828-1888) est un dramaturge français. Dans Un voyage d’agrément, un monsieur est condamné à 15 jours de prison pour avoir, ivre, rossé des gardiens de la paix un soir de fête avec des amis. Pour cacher cet emprisonnement à sa femme, il va tenter de lui faire croire qu’il part 15 jours seul en Italie.

– Atelier Nadar, Edmond Gondinet, before 1888

• Médiagraphie : Wikipédia, Google Earth, Wikimedia commons

Palais des papes

– – Texte : Wikipédia – les articles sont de bonne qualité mais aucune synthèse n’existe – et illustrations : Wikimedia commons – –

Il existe ou a existé au moins huit résidences pontificales, dénommées palais des papes :

• Rome : Vatican
• Rome : Latran, résidence pontificale de 313 à 1304
• Viterbe, résidence pontificale de 1257 à 1281 (conflit avec les patriciens romains)
• Sorgues, première résidence lors de l’installation des papes en Avignon, au XIVe siècle
• Avignon, résidence pontificale au XIVe siècle
• Châteauneuf-du-Pape, résidence ponctuellement au XIVe siècle
• Rome : Quirinal de 1574 à 1870
• Castel Gandolfo, résidence pontificale d’été depuis 1626.

• Vatican

Saint Symmaque, né en Sardaigne vers 450, fut pape du 22 novembre 498 au 19 juillet 514. Il fait édifier la première résidence pontificale sur la colline vaticane. 118 personnes, la plupart des papes, sont inhumée dans les grottes vaticanes.

– L’Escalier royal surmonté des armes du pape Alexandre VII, à droite, la statue de l’empereur Constantin Ier, à gauche, la lumière vient du passage menant à la basilique Saint-Pierre (Drawing by W.L. Leitch, engraving by E. Challis.)

– Cour Saint-Damase du Palais apostolique au Vatican, entrée du palais de Sixte-Quint (Scala Nobile) au moment de la relève de la Garde suisse pontificale (via Gaspard Miltiade)

– Caves du Vatican et sépultures papales

• Latran

Le Latran est un site de Rome, dont certains bâtiments (comme l’archibasilique Saint-Jean et le palais contigu) appartiennent en extraterritorialité à l’État de la Cité du Vatican. Cinq conciles s’y sont tenus.

– Giuseppe Vasi, Piazza di S. Giovanni in Laterano a Roma. Incisione del 1752, da Le Piazze principali con obelischi, colonne ed altri ornamenti.

– Western facade Palazzo del Laterano (via Jastrow)

• Quirinal

Le palais du Quirinal se trouve sur la colline du Quirinal et fait face à la place du même nom, à Rome. Il est construit à partir de 1574 à l’initiative du pape Grégoire XIII, aujourd’hui il couvre 110 500 m². Paul V est le premier pontife prenant vraiment place au Quirinal, qui sera la résidence romaine de trente papes, de Grégoire XIII à Pie IX. Le palais est utilisé par la papauté comme une résidence secondaire, jusqu’en 1870 où la famille royale l’occupe.

– Palazzo del Quirinale (via Bernardo Marchetti)

• Viterbe

Lorsque les papes prirent fait et cause pour les Francs, Viterbe fut rattachée aux États pontificaux, mais ce statut devait être continuellement contesté par les empereurs par la suite, jusqu’à ce qu’en 1095 elle devînt une commune. Tout au long de la période pendant laquelle les papes furent en conflit avec les patriciens romains, à commencer par le pontificat de Eugène III (1145-1146), Viterbe devint leur résidence favorite. En 1164 Frédéric Barberousse fit de Viterbe le siège de l’antipape Pascal III.

En 1271, après une vacance de trois ans de la papauté, Bonaventure, ministre général des franciscains et futur saint, convainquit le seigneur de Viterbe d’enfermer les électeurs, au pain et à l’eau, jusqu’à ce qu’ils réussissent à élire un pape, en l’occurrence Grégoire X. Parmi les autres papes élus à Viterbe, figurent Jean XXI (1276-1277), qui mourut à cause de l’effondrement d’un plancher dans le palais, Nicolas III, et le français Martin IV.

– Palais des papes : la loggia à ciel ouvert, depuis la place Saint-Laurent (via Kanchelskis)

– Museo del Colle del Duomo (Viterbo) – Palazzo dei Papi (via Sailko)

• Sorgues

Passé en 1274 sous le contrôle de la papauté, les papes se réservèrent le droit de nommer gouverneur, capitaine et viguier. Seule la communauté sorguaise nommait ses consuls chaque année. Jean XXII fit édifier en 1317 le premier palais pontifical sur les bases de l’ancien castrum.

Le 2 août 1562, le palais pontifical, défendu par une garnison italienne, fut brûlé par le baron des Adrets, qui ruina aussi le couvent des célestins à Gentilly.

Georges Braque et Pablo Picasso ont séjourné à Sorgues.

– Palais des papes de Sorgues (vue depuis le sud-est), second half 17th century, Musée Calvet d’Avignon, Album de Laincel

• Avignon

En 1309, sous le pape Clément V, le temps du concile de Vienne, Avignon devint résidence pontificale. Son successeur, Jean XXII, ancien évêque de ce diocèse, en fit la capitale de la chrétienté et transforma son ancien palais épiscopal en premier palais des papes. Ce fut Benoît XII qui fit construire le palais Vieux et son successeur Clément VI, palais Neuf. Il acheta la ville, le 9 juin 1348 à Jeanne Ire de Naples, reine de Naples et comtesse de Provence. Innocent VI la dota de remparts. Ses deux successeurs Urbain V et Grégoire XI eurent la volonté de revenir à Rome … Au total ce furent neuf papes qui se succédèrent dans le palais des papes.

– Avignon, Palais des Papes, France (via Jean-Marc Rosier http://www.rosier.pro)

• Châteauneuf-du-Pape

Jacques d’Euze, ancien évêque d’Avignon, fut élu pape en 1316 et prit le nom de Jean XXII. Dès 1317, il décida de construire un château neuf dominant le village. Il fut achevé en 1333.

Les successeurs de Jean XXII séjournèrent peu à Châteauneuf. Sauf quand la peste menaçait Avignon et que la cour pontificale s’y installait. Ce fut le cas en 1383. Clément VII, de 1385 à 1387, fit entreprendre des travaux d’entretien et replanter le vignoble. Ce fut le pape qui y résida le plus. Son successeur, Benoît XIII, s’y installa au cours de l’année 1396 après avoir fait faire quelques restaurations.

– Chateau de Chateauneuf du Pape, Vaucluse, France (via Véronique Pagnier)

• Castel Gandolfo

À l’emplacement d’un domaine acquis en 1596, Urbain VIII ordonna la construction d’un palais qu’il confia à Carlo Maderno. Celui-ci s’éleva à proximité de l’emplacement de l’Albanum Domitiani, villa bâtie par l’empereur Domitien.

Agrandi par la suite, le palais devint résidence d’été des souverains pontifes jusqu’en 1870, année durant laquelle toutes les résidences papales furent fermées afin de protester contre l’attitude des autorités italiennes à la suite de la prise de Rome par les troupes du roi Victor-Emmanuel II. La signature en 1929 des accords du Latran créant l’État du Vatican, va redonner à Castel Gandolfo son rôle de résidence d’été pontificale bénéficiant du statut d’extraterritorialité.

– The facade of the pontifical palace at Piazza della Liberta in Castel Gandolfo (via LPLT)

• Médiagraphie : Wikipédia, Wikimedia commons
• Voir aussi : Colonnes torses
• Saint-Siège
• Saint-Siège (II)
• Pape

Marché Saint-Pierre (XIV)

– Papal Tiara in silver with gems and pearls in the Treasury of the Basilica of St. Peter at the Vatican (via MatthiasKabel in Wikimedia Commons)

– Benson, Ambrosius Virgin and Child with Sts Catherine and Barbara, 1530-32, Oil on panel, 133 x 109 cm Musée du Louvre, Paris

– Gérard Dou, le Joueur de Trompette, Louvre, Paris (via http://www.devoir-de-philosophie.com)

– Mignard, Pierre, Girl Blowing Soap Bubbles, 1674, Oil on canvas, 132 x 96 cm, Château de Versailles, Versailles

– Costume du Kazakhstan

• Médiagraphie : Wikimedia Commons, Web Gallery of Arts wga.hu, reddit.com
• Voir aussi : Marché Saint Pierre …
• Marché St Pierre (IX)
• Marché Saint Pierre (X)
• Marché Saint Pierre (XI)
• Marché Saint Pierre (XII)
• Marché Saint Pierre (XIII)

Atomiques

De quoi est fabriqué le tissu du monde ? notre vision offre une approche mixte, où des plans de couleurs s’affrontent avec différents niveaux de profondeur. Mais la représentation, sortie de la sculpture, hésite avec deux écoles déterminées en fonction, et des moyens, et de choix subjectifs.

Les enluminures, les fresques, la peinture classique s’en tiennent à ces aplats colorés plus ou moins habiles : la perspective attend la Renaissance pour s’imposer.

À l’opposé, les mosaïques se forment de petits éléments agrégés et dont l’indistinction ne se fonde que sur la distance et l’habitude. Le plus étonnant ici, ce sont plusieurs époques différentes qui finissent par s’y rattacher, le tissage ancestral, manuel ou sur métier, le pointillisme en peinture, fin du XIXe siècle, pour des raisons théoriques liées à la couleur, puis, de nos jours, la pixellisation imposée par les écrans – similigravure, télévision et écrans plasma ou lcd. Rappelons qu’un pixel, picture élément, est un élément atomique d’image.

L’atomisme proposé par Démocrite il y a quelques siècles, joint aux pavages réguliers chers aux cartésiens, fait des ravages dans la représentation picturale!

Cette page illustre quelques-uns des procédés « atomiques » cités.

– La mosaïque ne fonctionne pas comme la grille rectangulaire de nos écrans modernes : chaque tesselle, plus ou moins régulière, est en outre orientée selon les besoins.

– Même si le carreau de mosaïque est de forme carrée, la disposition libre, indépendante d’une grille, permet un effet beaucoup plus fluide. (Pratique de la mosaïque au musée de site de la villa gallo-romaine des Prés Bas à Loupian (Hérault) – via JYB Devot)

– L’artisan de la cathédrale de Montreale, en Italie, prouve que l’image peut être aussi lissée que l’on le souhaite.

– La similigravure est une technique d’impression utilisée pour reproduire un document monochrome fait de demi-teintes comme une photographie. Les valeurs initiales de l’original sont retranscrites en valeurs de points de trame qui permettront son impression par un procédé adapté. [Wikipédia]

La séparation des couleurs est un progrès qui permet de traiter chacune avant des les superposer.

– La machine à écrire a permis des chefs-d’oeuvres qui sont maintenant rangés sous le vocable d’art ascii.

– La pixellisation est le fait que les éléments individuels de l’image se voient, créant des effets jugés, soit fautifs, soit créatifs. Elle disparaît avec la finesse des éléments ou avec la distance.

– La mode et les arts décoratifs se sont immédiatement emparés de l’affaire.

– Le pointillisme permet des effets intéressants mais semble condamné à un sous-courant pictural, même si certains artistes conservent une bonne cote.

– Paul Signac, Vue du Port de Marseille, huile sur toile, 88,9 x 116,2 cm, Metropolitan Museum of Art, New York City

• Médiagraphie : Google images, Wikimedia commons.

– Chambre restaurée de Léonard de Vinci : lit Renaissance à baldaquins sculpté de chimères, d’angelots et d’animaux marins ; cabinets italiens à secrets du XVIe siècle ; cheminée en pierre de tuffeau décorée des armes de France et du collier de l’ordre de Saint Michel ; mur à enduit avec une patine à l’eau mélangée au pigment naturel (terre de Sienne, terre de Sienne brûlée, terre d’ombre naturelle, ocre jaune) – via Léonard de Serre sur Wikimedia Commons

P.-S.

Rappel, le vivant est pixellisé.

– Robert Hooke, drawing of cork under a microscope

Images d’Hadrien

César avait adopté Octave, empereur à Rome sous le nom d’Auguste, et la tradition fut elle-même adoptée. Notons que les Francs et les Anglo-Saxons préféraient faire remonter leurs lignées aux Troyens ou aux Hébreux et tenaient à la succession de père en fils.

Marguerite Yourcenar écrit les Mémoires d’Hadrien, où il livre ses souvenirs à Marc, fils qu’il a fait adopter par son propre fils adoptif Antonin, tous deux figurant dans la liste des empereurs.

Publius Aelius Hadrianus, dit Hadrien, Imperator Cæsar Traianus Hadrianus Augustus, Hadrian, Adriano (76-138), succède à Trajan en 117. Son nom de famille pourrait provenir d’Adria, seconde ville de la province de Rovigo en Vénétie, ancien Picenum, et qui donne son nom à la mer Adriatique. Hadrien, homme de guerre, homme cultivé, est associé à de nombreuses constructions, sans parler des statues de son amant Antinoüs ni des monnaies de son règne. Puisse cette série ajouter l’image aux mémoires.

• Fortifications

Le Mur d’Hadrien est construit dans un but défensif sur 117 km, entre 122 et 127 ap. J.-C., et constitue à peu près la frontière entre l’Angleterre et l’Écosse :

– Une portion du mur d’Hadrien à 1,6 km environ du fort romain de Housesteads

(Médiagraphie pour tout cet article : Wikimedia commons et ses nombreux contributeurs)

Le limes de Germanie inclut une série de fortifications, parfois dénommée Mur du Diable : Hadrien y a contribué.

• Orient

Antinoupolis, ou Antinoé, abritait la mémoire du jeune amant de l’empereur, Antinoüs, mort noyé dans le Nil. Il fut divinisé grâce à une assimilation osirienne. Le culte était pratiqué dans son temple, l’Antinoéion. Des jeux annuels comprenant des courses de chars étaient tenus. Selon Yourcenar, vers le milieu du XIXe siècle, un industriel égyptien transforma en chaux les vestiges de la cité :

– Antinopolis. View of the ruins, from south west

La Porte d’Hadrien (« Les Trois Portes » en turc) est un arc de triomphe situé à Antalya, dans le sud de la Turquie :

– Porte d’Hadrien, Antalya

• Athènes

Hadrien achève la construction de l’Olympiéion, temple de Zeus olympien au pied de l’Acropole d’Athènes, ville qu’il admire au plus haut point. Le temple est achevé en 131 et mesure 108 x 41 m, il comptait 144 colonnes hautes de 17m :

– Temple of Olympian Zeus in Athens

La bibliothèque d’Hadrien, principal donateur, fut élevée vers 132 et aurait contenu plus de 20 000 rouleaux :

– Library of Hadrian, Athens

L’Arc d’Hadrien, Pyli tou Adrianou, de marbre pentélique comme le Parthénon, lui rend hommage :

– Hadrian’s Arch in Athens

• Rome

Le Mausolée d’Adrien est achevé par Antonin le Pieux en 139. C’est une rotonde massive en travertin, surmontée d’un quadrige de bronze mené par l’empereur Hadrien figuré en soleil et d’un bosquet d’arbres funéraires. Il est ensuite transformé et renommé Château st Ange :

– Roma, Hadrian Mausoleum, aka Castel Sant’Angelo. Personal picture by Ursus – 2005.

Ici une vue du XVIIIe siècle :

– Vue fantaisie du Château Saint-Ange à Rome par Francesco Guardi, vers 1785 National Gallery of Art, Washington

Le Mausolée d’Auguste, construction massive en pierres et briques, laissé en l’état, représente mieux l’aspect d’origine de celui d’Hadrien :

– Mausoleo di Augusto, Roma, Italy

À Tivoli (ancienne Tibur), villégiature de riches citoyens, la Villa d’Hadrien évoque par son architecture les ouvrages et les sites qu’Hadrien a vus lors de ses nombreux voyages dans l’Empire romain ; terrasse de l’Académie, vallon du Canope, complexe du Poecile et Théâtre maritime :

– Reconstitution du domaine impérial de l’empereur Hadrien, Maquette de la Villa Adriana, Villa Adriana, Tivoli Auteur Guilhem Dulous

• Antinoüs

L’amant favori, qui s’est donné la mort à 20 ans pour porter chance à Hadrien, a donné son nom à une constellation jusqu’en 1930 :

– The constellation of Aquila (Eagle) and the constellation of Antinous, portrayed as Zeus and Ganymede, from the Uranographia, by Johann Elert Bode (1782).

• Médiagraphie : Wikimedia commons et ses nombreux contributeurs

P.-S. – Dernière minute, rénovation toute récente du Mausolée d’Auguste pris comme comparaison ci-dessus :

– Mausolée d’Auguste (via francetcinfo.fr)