rive centrale, le blog le plus lu dans les hautes herbes!
Mois : juillet 2014
Je vais vous raconter une partie de la création du monde
Ark gaspe houla blast it he ben quoi ?
Un beau jour le seul dieu des enzymes, Doc Glouton, pensait aux rues à traverser : flics, feux rouges, clous, stationnement illicite, aubergines, artères, et cela lui sembla simple.
Ce en quoi il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au bureau de tabac du coin, car ce dieu avait le bras long. Il décida d’aller acheter des cigarettes. Ainsi faisons-nous encor à son instar.
Le petit ruisseau boueux, dans le caniveau, le long de la rue, en face du bureau de tabac, celui qui fait l’angle, justement, c’est son sang, au dieu Glouton, sang brun comme embruns, qu’il daigna laisser échapper, pour lui faciliter la circulation, à la voiture qui s’était cogné le pare-chocs, dans son petit orteil, à lui, de tous les dieux le plus mignon, dont on ne sait rien d’autre.
fin.
lone souls (3)
Eleanor Rigby
Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people
Eleanor Rigby picks up the rice in the church where a wedding has been
Lives in a dream
Waits at the window, wearing the face that she keeps in a jar by the door
Who is it for?
All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?
Father McKenzie writing the words of a sermon that no one will hear
No one comes near.
Look at him working, darning his socks in the night when there’s nobody there
What does he care?
All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?
Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people
Eleanor Rigby died in the church and was buried along with her name
Nobody came
Father McKenzie wiping the dirt from his hands as he walks from the grave
No one was saved
All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?
lone souls (2)
Elementary. J’en regarde le début, je ne sais pas s’il y a une fin et si je veux la savoir.
L’intrigue nouée entre le Sherlock Holmes yankee et l’improbable Joan Watson jouée par Liu tient à leur réductible solitude d’âme, que les enquêtes fracassantes ne font que souligner.
Les points récurrents du scénario : hôpitaux, chambres sordides, téléphones portables, lieutenant blasé et surtout consultant trop franc créent vite une habitude. J’en conviens.
lone souls
Paul Delvaux : peintre surréaliste belge, ou encore belge surréaliste.
Il crée des toiles où la solitude s’observe dans le regard des personnages, ni parallèle, ni orthogonal.
Mais n’a-t-il pas trouvé une sorte d’inspiration dans la série de 22 gravures qui illustre le Splendor solis ? C’est quelques siècles avant.