La Maison des Quatre …

Bonnes fêtes avec …

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Maison aux quatre étoiles

(via booknode.com)

Maison aux quatre faces

Maison de Jeunes des Quatre Lieux

Maison de la Nature des Quatre Frères

Maison de quartier des quatre chemins

Maison de retraite des quatre moulins

Maison des jeunes des quatre fenêtres

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Maison des Quatre

(via editis.com)

Maison des Quatre Balcons

Maison des quatre dauphins

Maison des Quatre de Luisant

Maison des quatre fées

Maison des quatre Fils Aymon

Maison des quatre fontaines

Maison des quatre niches

Maison Des Quatre Saisons

Maison des quatre soeurs

maison des quatre temps

maison des quatre voyageurs

maison des Quatre-Vents

Maison du chêne à quatre oreilles

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Maison quatre de chiffre

(Avignon via canalblog.com)

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Quatre de chiffre (signe employé par des notaires, imprimeurs, compagnons &c.)

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Bonnes fêtes!!

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Emblèmes

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– Hypnerotomachia Poliphili (The Strife of Love in a Dream) by Francesco Colonna, translated from the Italian by Joscelyn Godwin, Thames and Hudson, London, 1999

« Dans Hypnerotomachia Poliphili, en français, Songe de Poliphile, rédigé en 1467, Poliphile rêve de celle qu’il aime, Polia, mais elle se montre totalement indifférente à ses avances. Commence alors un voyage initiatique qui le conduira sur l’île d’amour : Cythère. »

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– Pelias in forest sees two damsels being mauled, in Francesco Colonna, Hypnerotomachia Poliphili, 1499, Aldus Manutius, Venice

Alde Manuce, qui imprime l’ouvrage, est un imprimeur-libraire italien installé à Venise, qui joua un rôle fondamental dans la diffusion de la culture humaniste en Italie, et particulièrement de la littérature grecque. Les « livres d’emblèmes », profanes ou religieux, illustrés de gravures, connaissent peu après un succès retentissant à travers l’Europe.

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– Ganimede (« In deo laetandum »). Illustrazione per gli Emblemata di Andrea Alciati, nell’edizione del 1534.

Les Emblemata répondent à un certain engouement pour les images énigmatiques. Chaque emblème comporte un titre, une illustration et un texte explicatif, parfois en vers.

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Je tiens celuy pour affoulle
qui a faveur a soy contrere
car souvent en voullant complere
pour pourter lung laultre est folle
.

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– Petit Livre d’amour by Pierre Sala. Folio 11v. circa 1500. British Library

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– Atalanta fugiens, hoc est Emblemeta nova de secretis naturae chymica … Michaele Majero, Imperial Consistorii Comite, Med. D. Eq. ex. &c., Oppenheimii Ex typographica Hieronymi Galleri, Sumptibus Joh. Theodori de Bry, MDCXVIII.

La page de titre illustre entre autres l’histoire d’Atalante, qu’Hippomène vainc à la course en laissant tomber des pommes d’or. Michael Maier (1569 – 1622) est un médecin et alchimiste allemand, qui fut conseiller de l’empereur romain germanique Rodolphe II de Habsbourg.

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– Michael Maier (1568 – 1622), Emblema XLII da Atalanta fugiens. Il motto recita: « Nelle faccende della chimica, ti sia guida la Natura, bastone la Ragione, occhiali l’Esperienza e lampada la Lettura »

Les emblèmes sont moisson de proverbes et maximes, et surtout d’allégories, de sous-entendus ésotériques pour des générations de Rose-Croix, maçons mais aussi illuminés de toutes dénominations.

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– The Invisible College Of The Rosicrucians, Theophilus Schweighardt, Speculum, 1618

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 – David Joris ‘TWonder-boeck’ 1584

« David Joris (1501-1556) started out as an Anabaptist, i.e. someone opposed to infant baptism, as he and many others felt that baptism should be a conscious and mature decision. Later he evolved into a prophet with his own following, who preached spiritual rebirth. Inevitably he was hated and persecuted by the authorities. ’t Wonderboeck is regarded as his chief work. » (via aetherforce.com)

Juste une petite apocalypse avec son pesant de symbolisme :

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 – Miniaturist, Flemish, Apocalypse, c. 1400, Manuscript, 275 x 185 mm, Bibliothèque Nationale, Paris

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 – Renaissance glass painter, French, Emblematic Window, c. 1550, Stained glass, Musée National de la Renaissance, Écouen

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 – Rollenhagen, Gabriel, Emblem, 1611-13, Engraving, Public Library, New York

  • Médiagraphie : Wikipedia, Wikimedia commons

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 – Othonis VaenI, Emblemata Horatiana : imaginibus in aes incisis : atque latino, germanico, gallico et belgico carmine illustrata : Fructus laboris gloria, 1684 (via archive.org)

 

 

 

 

Chevalet

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Le peintre peut réaliser des autoportraits ou tirer le portrait d’un collègue. Van Gogh, Rembrandt, Vermeer, Gauguin, tous les grands ont eu l’humilité de s’y mettre.

Souvent un chevalet, portant une toile, dont le thème devient secondaire, complète l’identification du modèle. Mais sinon, comment saura-t-on qu’il s’agit d’un peintre ? C’est la légende qui le dit ; ou bien il y a un indice à relever, par exemple, pour des raisons pratiques, l’artiste est légèrement de profil.

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– Hemessen, Catharina van, Self-Portrait, 1548, Oil on panel, 32 x 25 cm, Öffentliche Kunstsammlung, Basel

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– Anguissola, Sofonisba, Self-Portrait at the Easel, c. 1556, Oil on canvas, 66 x 57 cm, Muzeum-Zamek, Lancut

Certains ont leur violon d’Ingres :

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– Bril, Paul, Self-Portrait, 1595-1600, Oil on canvas, 71 x 78 cm, Museum of Art, Rhode Island School of Design, Providence

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– Rembrandt Harmenszoon van Rijn, The Artist in his Studio, c. 1626, Oil on canvas, 25 x 32 cm, Museum of Fine Arts, Boston

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– Vinne, Vincent I Laurensz. van der, Vanitas Still-Life, Oil on canvas, 91 x 66 cm, Private collection

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– Dou, Gerrit, Violon Player, 1653 Oil on panel, 32 x 20 cm, Liechtenstein Museum, Vienna

Le portrait est celui d’un peintre, identifiable grâce à son béret. En arrière-plan, un homme broie des pigments

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– Gelder, Aert de, Self-Portrait at an Easel Painting an Old Woman, 1685, Oil on canvas, Städelsches Kunstinstitut, Frankfurt

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– Platzer, Johann Georg, The Artist’s Studio, Oil on copper, 42 x 60 cm, Museum of Art, Cleveland

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– Subleyras, Pierre, Self-Portrait before the Easel, 1746, Oil on canvas, 125 x 99 cm, Akademie der bildenden Künste, Vienna

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– Labille-Guiard, Adélaide, Self-Portrait with Two Pupils, 1785, Oil on canvas, 211 x 151 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

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– Quadal, Martin Ferdinand, Life Class in the Vienna Academy (detail), 1787, Oil on canvas Akademie der bildenden Künste, Vienna

Il faut s’affranchir des intérieurs :

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– Denis, Simon-Joseph-Alexandre-Clément, View of the Cascades at Tivoli, Oil on canvas, 73 x 62 cm, Private collection

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– Courbet, Gustave Artist at His Easel 1847-48 Black chalk with traces of charcoal on paper, 554 x 335 mm Fogg Art Museum, Harvard University, Cambridge

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– Bazille, Jean-Frédéric, The Artist’s Studio (detail), 1870, Oil on canvas, Musée d’Orsay, Paris

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– Manet, Edouard, Claude Monet Painting on His Boat-Studio in Argenteuil, 1874, Oil on canvas, 83 x 105 cm, Neue Pinakothek, Munich

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– Gauguin, Paul, Gauguin at His Easel, 1885, Oil on canvas, 65 x 54 cm, Private collection

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– Ferenczy, Károly, The Woman Painter, 1903, Oil on canvas, 136 x 129,5 cm, Magyar Nemzeti Galéria, Budapest

  • Médiagraphie : Web Gallery of Arts wga.hu
  • Voir aussi : Luc peint

 

 

Luc peint

Quand Luc, médecin syrien, disciple de Paul, auteur d’un évangile, peint, le sujet est la Vierge à l’enfant.

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– Weyden, Rogier van der, St Luke Drawing a Portrait of the Madonna, 1435, Oil and tempera on panel, 138 x 111 cm, Museum of Fine Arts, Boston

Dans une composition qui rappelle la Vierge au chancelier Rolin ci-dessus avec les deux personnages sur le pont au fond, Luc se contente de prendre un croquis tandis que la Vierge, sur un tabouret, allaite l’enfant nu.

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– Baegert, Derick, Saint Luke Painting the Virgin, c.1470, Oil on panel, Westfälisches Landesmuseum, Münster

L’enfant est nu. La mère et le peintre portent des robes aux plis contournés. Luc tient le pinceau et la palette devant son chevalet, tableau quasi achevé. Un miroir grossissant devant la fenêtre, un meuble avec une aiguière. Au fond à droite, un ange se penche sur une table.

La pièce donne sur une cour à gauche, surplombant le quai du canal. Derrière, une grand’place avec une fontaine, un édifice religieux et des maisons flamandes à pignons.

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– Gossart, Jan, St Luke Drawing the Virgin, c. 1515, Oil on oak panel, 230 x 205 cm, Národní Galerie, Prague

Dans une composition très élaborée, Luc s’est mis à l’aise en enlevant au moins une socque. La Vierge Marie est en train d’allaiter. Des bas-reliefs et des statues figurent toutes sortes de personnages, anges et monstres tandis que, dans le fond, on retrouve une fontaine très ouvragée sur la place.

Voir aussi, du même peintre :  St Luke Drawing the Virgin, 1520-22, Oil on oak panel, 110 x 82 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienna

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– Vellert, Dirck Jacobsz., St Luke Painting the Virgin, 1526, Engraving, 170 x 124 mm, Metropolitan Museum of Art, New York

Luc est accompagné d’un taureau. L’évangéliste a cet animal pour symbole car il commence son récit à Théophile par l’histoire des parents de Jean dit le Baptiste « Du temps d’Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth. » Paysage à la fenêtre de gauche, personnage dans la pièce au fond à droite.

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– Manuel, Niklaus, St Luke Painting the Madonna, Wood, Kunstmuseum, Bern (via Wikimedia commons)

On se situe dans l’atelier du peintre avec une fenêtre sur un paysage avec montagnes et étendue d’eau. Le modèle est absent de la scène. Sur des chapiteaux, des angelots artistes et à droite au fond, un homme au travail, penché sur une table. Broie-t-il des couleurs ?

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– Blondeel, Lanceloot, St Luke Painting the Virgin’s Portrait, 1545, Oil on canvas, 144,5 x 103 cm, Groeninge Museum, Bruges

Luc tient le pinceau et l’appuie-main. Marie est dans un grand fauteuil. Au fond à droite, quelque personnage devant une table.

L’ensemble est sombre, mais ressort avec le cadre de l’image qui est entièrement doré et précieusement travaillé avec des grotesques, trophées, cariatides et feuillage.

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– Heemskerck, Maerten van, St Luke Painting the Virgin, 1550-53, Oil on canvas, 206 x 144 cm, Musée des Beaux-Arts, Rennes

Luc semble assis sur le taureau, il peint sur ses genoux avec force pinceaux dans la main. La Vierge est pieds nus, l’enfant, nu, tient un oiseau exotique. Des livres à terre et dans une niche, une sphère armillaire, et le décor est celui d’une galerie de sculptures profanes.

Du même Heemskerck, un Luc vieilli avec ses lunettes :

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– Heemskerck, Maerten van, St Luke Painting the Virgin and Child, 1532, Oil on panel, 168 x 235 cm, Frans Halsmuseum, Haarlem

Marie est assise sur une harpie, l’enfant est déjà impérial, un ange tient un flambeau, Luc est assis sur une représentation qui peut faire songer à Europe enlevée par le taureau, et un dieu Terme barbu supporte la toile. Le spectateur n’est plus un ange mais un quidam lui aussi barbu : une connivence avec le paganisme se dégage de l’oeuvre.

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– Vasari, Giorgio, St Luke Painting the Virgin, after 1565, Fresco, Santissima Annunziata, Florence

Cinq angelots pour soutenir la Vierge posée sur son nuage, plus ceux au-dessus des portes, deux spectateurs, toujours le taureau et l’ouvrier au fond à droite.

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 – Vos, Marten de, St Luke Painting the Virgin Mary, 1602, Oil on panel, 270 x 217 cm, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Antwerp

Sept angelots nus au plafond, l’enfant nu, un ouvrier derrrière Luc, le taureau bien en place, plusieurs personnages en arrière-plan.

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– Greco, El, St Luke Painting the Virgin and Child, before 1567, Tempera and gold on canvas attached to panel, 41,6 x 33 cm, Benaki Museum, Athens

Quand El Greco s’y met, Luc peint une icône orthodoxe : la toile, très abîmée, laisse entrevoir l’ange qui vient le guider, mais le modèle a disparu de la scène.

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– Guercino, St Luke Displaying a Painting of the Virgin, 1652-53, Oil on canvas, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City

Luc montre son tableau achevé : Jésus a une posture hiératique et l’ange vient regarder. Le Guerchin a pensé à amener un taureau, ici une statuette.

Sans doute le boeuf d’une crèche :

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 – Giotto di Bondone, Legend of St Francis: 13. Institution of the Crib at Greccio (detail), 1297-1300, Fresco, 270 x 230 cm, Upper Church, San Francesco, Assisi

il a d’abord fallu que la vocation se déclare :

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– Carracchi, Annibale, The Virgin Appears to Sts Luke and Catherine, 1592, Oil on canvas, 401 x 226 cm, Musée du Louvre, Paris

  • Médiagraphie : wga.hu

 

 

 

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– Miniaturist, Englishn Lambeth Apocalypsen 1260sn Manuscript (Ms. 209)n Lambeth Palace, London

Baldaquin

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 – Master of the Legend of Saint Ursula (II), St Ursula Announces to her Father her Departure on a Pilgrimage to Rome, 1490s, Canvas, 129 x 144 cm, Musée du Louvre, Paris

C’est une invention de la Renaissance que le baldaquin moderne. Il est parfois représenté assez trivialement avec un paquet de tissus au-dessus du lit.

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 – Andrea del Sarto, Birth of the Virgin, 1514, Fresco, 413 x 345 cm, Santissima Annunziata, Florence

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 – Cleve, Joos van, The Annunciation, c. 1525, Oil on panel, 86 x 80 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

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 – Unknown master, Italian, Grand Duke Gian Gastone in Bed, 1736, Oil on canvas, 78 x 102 cm, Museo degli Argenti, Florence

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 – Weyden, Rogier van der, St Luke Drawing the Portrait of the Madonna, Oil on oak panel, 133 x 107 cm, Groeninge Museum, Bruges

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 – Weyden, Rogier van der, St Columba Altarpiece (left panel), c. 1455, Oil on oak panel, 138 x 70 cm, Alte Pinakothek, Munich

Autrefois, les anges suffisaient pour tenir les lourds tissus.

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 – Lotto, Lorenzo, San Bernardino Altarpiece, 1521, Oil on canvas, 300 x 275 cm, San Bernardino in Pignolo, Bergamo

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 – Gossart, Jan, The Malvagna Altarpiece (centre panel), 1513-15, Oil on panel, 46 x 35 cm, Galleria Regionale della Sicilia, Palermo

Le terme désigne aussi un monument servant d’abri, par exemple pour un trône ou un  tombeau.

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 – Roberti, Ercole de’, Madonna with Child and Saints, 1480, Oil on wood, 323 x 240 cm, Pinacoteca di Brera, Milan

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 – Pacher, Michael, Altarpiece of the Church Fathers, c. 1483, Wood, 212 x 200 cm (central), 216 x 91 cm (each side), Alte Pinakothek, Munich

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 – Roome, Jan van, Tomb of Margaret of Austria, 1516-32, Alabaster, Monastère Royal de Brou, Bourg-en-Bresse

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 – Le Bernin, Baldaquin de St Pierre, Rome (via manierisme.univ-rouen.fr)

Ou encore, de manière anecdotique, ce dressoir :

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 – Bassen, Bartholomeus van, Renaissance Interior with Banqueters, 1618-20, Oil on wood, 57,5 x 87 cm, North Carolina Museum of Art, Raleigh

Et tant d’autres …

 

 

 

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 – Geel, Jacob van, Landscape, 1633, Oil on panel, 50 x 72 cm, Rijksmuseum, Amsterdam

  • Médiagraphie : wga.hu

Et …

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– Breu, Jörg the Younger, Joseph Interpreting the Dreams of Pharaoh, 1537-47, Distemper on linen, 172 x 145 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

 

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– Bruegel, Pieter the Elder, Death of the Virgin, c. 1564, Oil on panel, 36 x 55 cm, Upton House, Banbury

– Porta, Giovanni Giacomo della, Baldacchino, 1530-32, Marble, Chapel of San Giovanni Battista, Cathedral, Genoa