Mon idée ici est que tout mouvement, toute minorité agissante, ne le fait que selon des principes de nature purement stratégiques tels que dictés par la configuration : qu’une nuée de moucherons ou de robots ne ferait pas moins bien. La cohérence des buts est primordiale, qui ne voit pas les buts ne voit que ce qui semble en effet un complot suprêmement organisé. Ce que je veux dire est que l’action se coule dans le moule offert, comme au judo, rien de plus ; qu’il n’y a pas besoin d’une forte organisation, d’une autorité veillant à tout, de même que Wikipédia s’est construit sur quelques principes, des outils simples et de la bonne volonté. c’est là ce qui est essentiel – et trivial – des routines qui fonctionnent, fluides et permissives.
la volonté du groupe, du peuple suit la ligne de plus grande pente : celui qui observe cela se demande si la volonté a une existence autre que celle qu’on lui prête. Mais il a fallu construire des barres d’immeubles et laisser avancer le chômage et les idées délétères, et tenter de confisquer le pétrole : ça oui, mais là, c’est nous, et quel but avions-nous réellement sinon notre égoïsme ? cela n’excuse rien de le dire et nous noierons en toute justice le chien s’il a les symptômes de la rage.
Ainsi ce qu’ont plus ou moins compris en leur temps les communistes et maintenant certains réseaux terroristes islamistes entre autres se base sur une réalité quasi biologique et physique : en un mot les contraintes contraignent l’action.
Liberté humour justice courage piscine. paix.
rivecentrale 