Trois abeilles

Quand des insectes se trouvent en héraldique, ce sont principalement des abeilles. Et ce, avant que Napoléon les subsitue aux fleurs de lys royales pour les armoiries des « bonnes villes » de l’Empire, exemple avec Amiens.

-Blason d’Amiens sous l’Empire

Il y en avait une soixantaine d’autres en France et en Europe, dont Aix-la-Chapelle, Bruxelles, Turin :

Je limite ces recherches aux trios mellifères des villes et personnes comme par exemple : « Forjot Simon, avocat au Parlement de Paris, anobli le 30/10/1708 : d’azur, à 3 abeilles d’or posées 2 et 1. »

– Blasons : Famille Barberini, Grenoble (sous l’Empire), Jacques-Auguste de Thou, La Meilleraye-de-Bretagne, Reignac-sur-Indre, La Roche-l’Abeille, Muschamps, Vermelle, Cap-d’Ail, Forjot.

La Meilleraie contient le mot miel. La ruche apparaît aussi avec ses abeilles.

Quelques textes en outre citent le triplé apicole :
« Ensuite, remise à la reine d’Angleterre [Henriette, fille de Henri IV, épouse de Charles VI, en visite à Amiens], par le cardinal de la Valette, envoyé du Saint-Siège, de la Rose d’or, que le souverain pontife avait coutume d’adresser aux têtes couronnées, à l’occasion de leur mariage.
C’était un vase de grand prix, dans lequel s’épanouissait une tige à sept branches terminées par autant de roses. Trois abeilles, posées sur la fleur du milieu, soutenaient un saphir servant de base à une croix. Le tout d’or fin et artistement travaillé. »
– Albéric de Calonne, Histoire de la ville d’Amiens, 1976, Laffitte reprints, Marseille

« Un dessin par Francesco Stelluti de trois abeilles figure sur le sceau du pape Urbain VIII (1623-1644) et passe pour la première image de microscopie publiée. »
– Stephen Jay Gould, The Lying stones of Marrakech, (les pierres truquées de Marrakech), 2000

Pour faire court le thème, utilisé avec parcimonie jusqu’au Vatican, est, durant une période somme toute brève, déployé par l’Empire.

• Sources : armorial de France, lalanguedublason.blogspot.com, Wikimedia commons

Plus …

– Affiche pour Honey pot (pot de miel), de Mankiewicz, dont le titre français est Guêpier pour trois abeilles.

– Guêpier pour trois abeilles (via encyclocine.com)

– Trois Abeilles XO french brandy

– Nougat de Montélimar Les Trois Abeilles (via delcampe.fr)

– Pièce satyrique : [estampe] : Napoléon en arlequin tenant à la main un drapeau blanc portant trois abeilles d’or (via gallica.bnf.fr – qui propose aussi des réponses pour « trois abbayes »)

Légende : Le Commencement et la Fin.

Son habit d’Arlequin porte : Protecteur de la Confédération du Rhin, Roi d’Italie, Bourgeois de l’Île d’Elbe …

– –   – –

Retour sur Urbain VIII, illustre rejeton de la famille Barberini dont le palais romain s’orne des abeilles trines de son blason …

– Pietro da Cortona, Ceiling vault (centre part), 1633-39, Fresco, Palazzo Barberini, Rome via Wikimedia commons et Web Gallery of Arts wga.hu

Vrai flou

La peinture gagne à suggérer des sentiments, des impressions, même si elle perd en précision formelle. Je vois clairement aujourd’hui, peut-être flou demain, que la représentation picturale est un condensé de notre vision du monde dans tous ses aspects. Même les plus grands artistes produisent des oeuvres qu’on peut légitimement comparer à des caricatures ou des dessins d’enfant. La vision du monde adulte, où est-elle ? Ce n’est pas la photographie en tous cas.

– Jules de Balincourt

– Sandro Botticelli, Portrait of a Man with a Medal of Cosimo the Elder, c.1474, tempera on panel, 58 x 45 cm, Uffizi Gallery

– Brueghel, Pieter the Elder, The Hunters in the Snow (January), 1565, Oil on panel, 117 x 162 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienna

 

– Rembrandt, Harmenszoon van Rijn, St Matthew and the Angel, 1661, Oil on canvas, 96 x 81 cm, Musée du Louvre, Paris

– Odilon Redon

La vie n’est en aucune façon un instantané figé c’est évident. Quand on croit avoir tout saisi dans un système, il subsiste quelque chose d’incompréhensible que la plus parfaite précision ne sait capter.

– Aidan Sartin Conte (a.k.a. Andrea Costantini)

Où ces remarques m’entraînent-elles ? J’ai en tête l’image d’un bon repas prêt à être dégusté en épicurien. Mais celui qui se range sous cette bannière sait que la radio peut annoncer une nouvelle catastrophe, que la personne qui lui est chère, avec qui il partage ce repas, peut lui communiquer sa mauvaise humeur du moment, ou qu’un vieil ami peut soudain téléphoner du bout du monde.
Ce sont ces peurs, attentes et désirs diffus qui constituent la trame qu’on subit ou à laquelle on tente de s’adapter : jamais absents, mais jamais visibles sur la photo parfaite qu’on voudrait retenir.
C’est quand l’artiste donne à voir, dans toute la maladresse ou les prouesses formelles de son pinceau, un peu de ce mélange sous-jacent qu’il est dans le vrai : une vision du monde qui ne néglige pas l’essentiel de nos affects.

– Gogh, Vincent van, Portrait of the Artist’s Mother, October 1888, Arles, Oil on canvas, 41 x 33 cm, Norton Simon Museum of Art, Pasadena

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Phasage

L’artiste passe par deux phases, une où il échange avec des idées, des inspirations, un environnement matériel avec des outils, et crée et produit une oeuvre qu’il s’agira, dans une deuxième étape d’échanger avec ses frères humains, de promouvoir et peut-être céder.

Ce modèle issu d’une analyse est simpliste mais basé sur l’observation et montre que certains privilégient une des deux étapes. Dans le cas de l’art contemporain, les média et les gens s’attachent trop souvent à la seconde étape, obnubilés par le format, l’aspect bizarre de l’oeuvre ou le prix.

Dans tout cela, l’expérience du public est oubliée, peut-être aussi parce que le public n’est pas initié, dès l’enfance, à l’art, et ce sont les supposées souffrances de l’artiste et les spéculations financières sur les oeuvres qui sont constamment mises en avant.

L’artiste crée, puis promeut son oeuvre. C’est dommage quand la seconde phase prédomine trop. Mais combien d’artistes sont resté ignorés, géniaux ou non ?

Prêcher (III)

Le thème reste porteur, on a les frères prêcheurs, les saints prêchant, Jésus lui-même et toujours son cousin et précurseur J.-B.

– Rembrandt Harmenszoon van Rijn, St John the Baptist Preaching, c. 1634, Oil on canvas laid down on panel, 62 x 80 cm, Staatliche Museen, Berlin

– Rembrandt Harmenszoon van Rijn, Christ preaching, c. 1643, Brown ink, 198 x 230 mm, Musée du Louvre, Paris

 

– Witte, Emanuel de, Interior of the Oude Kerk at Delft during a Sermon, 1651, Oil on wood, 61 x 44 cm, Wallace Collection, London

 

– Baciccio, The Preaching of St John the Baptist, c. 1690, Oil on canvas, 181 x 172 cm, Musée du Louvre, Paris

 

– Tiepolo, Giovanni Battista, John the Baptist Preaching, 1732-33, Fresco, 350 x 300 cm, Cappella Colleoni, Bergamo

 

– Pannini, Giovanni Paolo, Apostle Paul Preaching on the Ruins, 1744, Oil on canvas, 64 x 84 cm, The Hermitage, St. Petersburg

 

L’iconographie missionnaire s’arrête ici aux premiers pas du christianisme en Gaule. Tous ces prêchi-prêcha peuvent donner le tournis.

– Vien, Joseph-Marie, St Denis Preaching in Gaul, 1767, Oil on canvas, 660 x 393 cm, Saint-Roch, Paris

 

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• Voir aussi : Prêcher (I), Prêcher (II)

Prêcher (II)

Le vent a tourné et l’on prêche parfois contre l’Église. Profitons encore un peu de ce monde idyllique d’avant la Réforme.

– Carpaccio, Vittore, The Sermon of St Stephen, 1514, Tempera on canvas, 152 x 195 cm, Musée du Louvre, Paris

 

– Raffaello, Sanzio, St Paul Preaching in Athens, 1515, Tempera on paper, mounted on canvas, 390 x 440 cm, Victoria and Albert Museum, London

 

– Leyden, Lucas van, Preaching in the Church, 1530, Oil on wood, 133 x 97 cm, Rijksmuseum, Amsterdam

 

– Perino del Vaga, Sketch for St John the Baptist Preaching, Pen ad brown ink, 222 x 233 mm, Graphische Sammlung Albertina, Vienna

 

– Conte, Jacopino del, Frescoes on the entrance wall, 1538-41, Fresco, Oratorio di San Giovanni Decollato, Rome

 

– Tintoretto, Christ and the Woman Taken in Adultery, c. 1550, Oil on canvas, 119 x 168 cm, Galleria Nazionale d’Arte Antica, Rome

 

Toute la vie publique du Christ n’a été qu’enseignement et Luther tente d’y revenir en vouant le pape à la gueule de l’enfer.

– Cranach, Lucas the Younger, Luther Preaching with the Pope in the Jaws of Hell, c. 1550, Engraving, 286 x 391 mm, Staatliche Kunstsammlungen, Dresden

 

– Cranach, Lucas the Elder, Luther Preaching, Oil on panel, Lutherhaus, Wittenberg

 

– Veronese, Paolo, St John the Baptist Preaching, c. 1562, Oil on canvas, 205 x 169 cm, Galleria Borghese, Rome

 

– Veronese, Paolo, St Anthony Preaching to the Fish, c. 1580, Oil on canvas, 104 x 150 cm, Galleria Borghese, Rome

 

 

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• Voir aussi : Prêcher, Prêcher (III)

 

Prêcher

Quand les prophètes vaticinaient, c’était différent. Jean-Baptiste est le premier à prêcher, suivi du Christ. Pierre, Paul, l’apôtre des gentils non-juifs, François, qui s’intéresse aussi aux petits oiseaux, et les autres suivent.

– Master of St Francis, Scenes from the Life of St Francis: Francis Preaching to the Birds, c. 1260, Fresco, Lower Church, San Francesco, Assisi

 

– Guido di Graziano, St Francis Altarpiece (detail), after 1270, Panel, Pinacoteca Nazionale, Siena

 

– Giotto di Bondone, Legend of St Francis: 17. St Francis Preaching before Honorius III, 1297-1300, Fresco, 270 x 230 cm, Upper Church, San Francesco, Assisi

 

– Duccio di Buoninsegna, Appearance on the Mountain in Galilee (panel 6), 1308-11, Tempera on wood, 37 x 48 cm, Museo dell’Opera del Duomo, Siena

 

– Lorenzo Veneziano, Apostle Peter Preaching, c. 1370, Poplar panel, 24 x 33 cm, Staatliche Museen, Berlin

 

– Angelico, Fra, St Peter Preaching in the Presence of St Mark, c. 1433, Tempera on panel, 39 x 56 cm, Museo di San Marco, Florence

 

– Bellini, Jacopo, St John the Baptist Preaching, 1440s, Leadpoint, Musée du Louvre, Paris

 

– Gozzoli, Benozzo, Scenes from the Life of St Francis (Scene 7, south wall), 1452, Fresco, 270 x 220 cm, Apsidal chapel, San Francesco, Montefalco

 

– Erri, Bartolomeo degli, St Vincent Ferrer Preaching before a Pope, Tempera on panel, 62 x 62 cm, Ashmolean Museum, Oxford

 

– Ghirlandaio, DomenicoPreaching of St John the Baptist, 1486-90, Fresco, width 450 cm, Cappella Tornabuoni, Santa Maria Novella, Florence

 

– Bellini, Giovanni, Sermon of St Mark in Alexandria, 1504-07, Oil on canvas, 347 x 770 cm, Pinacoteca di Brera, Milan

 

C’est quand même Jean-Baptiste qui se taille la part du lion :

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• Voir aussi : Prêcher (II), Prêcher (III)

 

 

Textures

Qui expliquera pourquoi ces effets de textures m’enchantent encore ?

Ci-dessus un état de la matrice des transformations mécaniques sous Gimp (logiciel gratuit de traitement d’images). Elle est obtenue au départ en collant un texte dans Golly qui, lui, sert à mettre en oeuvre les automates cellulaires tels le jeu de la vie.

 

Insondables

Il n’y a à peu près que Pierre qui parvient à marcher sur l’eau.

– Allori, Alessandro, St Peter Walking on the Water, 1590s, Oil on copper, 47 x 40 cm, Galleria degli Uffizi, Florence

 

 

Jonas s’y est frotté. L’océan n’est pas de tout repos.

– Early christian painter, Italian, Ceiling decoration (detail), 2nd century, Fresco, Catacombs of Marcellinus and Peter, Rome

– Early christian sculptor, Italian, Sarcophagus of Jonah, 280s, Stone, Museo Pio Clementino, Vatican

– Giotto di Bondone, Jonah Swallowed up by the Whale (on the decorative band, detail), 1304-06, Fresco, Cappella Scrovegni (Arena Chapel), Padua

Symbole des vérités insondables – l’enfant qui veut le vider avec sa cuiller se moque du théologien qui affronte le mystère trinitaire.

– Gozzoli, Benozzo, The Parable of the Holy Trinity (scene 12, south wall), 1464-65, Fresco, 220 x 230 cm, Apsidal chapel, Sant’Agostino, San Gimignano

Fécondé par le Temps, l’océan est encore capable d’offrir de beaux cadeaux.

– Botticelli, Sandro, The Birth of Venus, c. 1485, Tempera on canvas, 172.5 x 278.5 cm, Galleria degli Uffizi, Florence

– Michelangelo Buonarroti, Jonah, 1511, Fresco, 400 x 380 cm, Cappella Sistina, Vatican

L’idée : la mer doit au premier chef être domptée, non pas qu’elle s’émeuve sous les tempêtes ou renferme des monstres marins, mais c’est elle le monstre primordial. Dieu lui-même la sépare des terres dès lors émergées.

– Michelangelo Buonarroti, Separation of the Earth from the Waters (with ignudi and medallions), 1511, Fresco, Cappella Sistina, Vatican

Le baptême – prôné par Jean-Baptiste – est un avatar, pas si surprenant, de cette séparation.

– Salviati, Cecchino del, The Birth of St John the Baptist, 1551, Fresco, Oratorio di San Giovanni Decollato, Rome

Même quand le déluge est passé, l’océan occupe encore pratiquement tout le globe :

– Scott, William Bell, And the waters prevailed, 1878, Etching

And the waters prevailed upon the Earth an hundred and fifty days.

– Collier, Edwart, Vanitas Still-Life, 1694, Oil on canvas, 75 x 63 cm, Private collection

William Blake donne son interprétation du livre de Job où sont cités les monstres de l’élément eau, Béhémoth et Léviathan :

– Blake, William, Illustrations to the Book of Job, Butts Set, 1805 (via Wikimedia commons)

C’est quand même le lieu où le soleil se couche chaque soir :

– Boucher, François, The Setting of the Sun, 1752, Oil on canvas, 318 x 261 cm, Wallace Collection, London

Sans cesse il faut s’imaginer qu’on en est maître : ici, destruction du Temple avec son grand vaisseau dénommé mer d’airain ; qui a pu servir de modèle à un baptistère.

– Tissot , James Jacques Joseph, The Chaldees Destroy the Brazen Sea, c. 1896-1902, Gouache on board, 14.6 × 25.9 cm, Jewish museum, NY

– Reiner de Huy, Baptismal font, 1107-18, Cast bronze, height 60 cm, diameter 80 cm, Saint-Barthélemy, Liège

La mer n’est pas complètement l’ennemie des Noé, Ulysse et Énée puisque la divinité leur permet d’arriver finalement à bon port. Quoique.

– Valckenborch, Frederik van, Landscape with a Shipwreck of Aeneas, 1603, Oil on canvas, 200 x 100 cm, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam

L’océan capable de pactiser avec le vent pour avaler la côte, sans parler des navires :

– Mulier, Pieter the Younger, Shipping off a Rocky Coast in Storm, Oil on canvas, 27 x 33 cm, Private collection

Capable d’avaler la nuit :

– Homer, Winslow, Summer Night, 1890, Oil on canvas, 77 x 102 cm, Musée d’Orsay, Paris

Capable même de se confondre avec le ciel :

– Hassam, Childe, Sunset at Sea, 1911, Oil on hessian, 86 x 86 cm, Rose Art Museum, Brandeis University, Waltham

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P.-S. – toujours pour illustrer la machine océan :

– Joan Sfar, le Chat du Rabbin

– Christophe Colomb

Des monstres grans et petits entraînent les navires dans des tourbillons

+

How did the megalodon shark live 60 millions years ago if the Earth is only 2020 years old ? – Well, he lived in the sea …

« Comment le requin à grandes dents a-t-il pu vivre il y a 60 millions d’années si la Terre n’a que 2020 ans ? – Ben, il vivait dans la mer … »

+

… Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.

La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?

Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. [Apocalypse XIII, 1-7]

Saint Jean, dans ces chapitres inspirés, voit un dragon, une bête montée de la mer – l’Antichrist – et une, montée de la terre, singeant la Trinité.

Dancing (II)

Danse sacrée, danse de cour, dancing à la mode … il manque parfois la joie simple qu’offre la danse paysanne :

– Robbia, Luca della, Cantoria: first bottom relief, 1431-38, Marble, 99 x 92 cm, Museo dell’Opera del Duomo, Florence

 

– Dürer, Albrecht, Peasant Couple Dancing, 1514, Engraving, 118 x 75 mm, Metropolitan Museum of Art, New York

 

– Quintijn, Gillis, Illustration, 1629, Engraving, Universiteits-Bibliotheek, Amsterdam

 

– Poelenburgh, Cornelis van, Figures Dancing near Ruin, c. 1624, Oil on panel, 49 x 59 cm, Institute of Arts, Detroit

 

– Rubens, Peter Paul, Dance of Italian Villagers, c. 1636, Oil on wood, 73 x 106 cm, Museo del Prado, Madrid

 

– Claude Lorrain, Landscape with Dancing Figures (The Mill), 1648, Oil on canvas, 150,6 x 197,8 cm, Galleria Doria Pamphilj, Rome

 

– Gijsels, Pieter, Kermesse, Oil on copper, 10 x 15 cm, Private collection

 

– Watteau, Jean-Antoine, The Country Dance, 1706-10, Oil on canvas, 50 x 60 cm, Museum of Art, Indianapolis

 

– Watteau, Jean-Antoine, The Shepherds, 1717-19, Oil on canvas, 56 x 81 cm, Schloss Charlottenburg, Berlin

 

– Pierre, Jean-Baptiste-Marie, Landscape with Peasants Playing Music and Dancing, 1735-40, Oil on canvas, 61 x 77 cm, Private collection

 

– Loutherbourg, Philip Jacques de, Shepherd and Shepherdess Dancing, Oil on canvas, 37 x 45 cm, Private collection

 

– Gauguin, Paul, Breton Girls Dancing, 1888, Oil on canvas, 73 x 93 cm, National Gallery of Art, Washington

 

 

• Médiagraphie : wga.hu
• Voir aussi : Dancing

 

P.-S. : réminiscences du hip-hop ?

– Unknown spanish sculptor, Relief panel, 1100-50, Ivory, height 27 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

Tarotlike

Iconographie liée au tarot : il y a des ressemblances, thèmes et symboles, styles, involontaires ou non, dans des oeuvres très variées.

– Gauguin, Paul, Still-Life with Three Puppies, 1888, Oil on wood, 92 x 63 cm, Museum of Modern Art, New York

– Angelico, Fra, Institution of the Eucharist, 1445-46, Pen and wash on pink tinted paper, 135 x 179 mm, Musée du Louvre, Paris

– Masters, unknown German woodcutters, Playing card, c. 1490s, Woodcut, Kunsthistorisches Museum, Vienna

La moitié des thèmes du tarot se retrouvent dans ce bas-relief datant de la contre-réforme :

– Unknown master, flemish, Christ, Saviour of Mankind, 1590s, Alabaster, 57 x 48 cm, Rockox House, Antwerp

– Medieval sculptor, French, Pilaster capital, c. 1130, Stone, Cathedral, Autun

– Medieval sculptor, French, Capital, c. 1150, Stone, Saint-Andoche, Saulieu

– Medieval sculptor, Spanish (active c. 1145 in Pamplona), The Passion of Job (third narrow side of a capital), c. 1145, Stone, Cathedral, Pamplona

– Miniaturist, greek, Collection of Medical Texts, c. 1000, Manuscript (Plut. 74. 7), Biblioteca Medicea Laurenziana, Florence

– Allori, Alessandro, Lunette fresco (detail), 1578-82, Fresco, Villa Medici, Poggio a Caiano

Maison-dieu, pendu, chariot, empereur, impératrice …

• Médiagraphie : Web Gallery of Arts wga.hu
• Voir aussi : Tarots

 

– Gentileschi, Artemisia, Minerva, 1640s, Oil on canvas, 131 x 103 cm, Galleria degli Uffizi, Florence

À la fois le bateleur et le fou réunis dans cette gravure :

– Varie Figure by Jacques Callot (on Riverrun Books & Manuscripts)

 

– Bosch, Hieronymus, The Wayfarer, Oil on panel, diameter 71,5 cm, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam