L’esprit de l’escalier

Le XVIIIe siècle, celui de l’esprit, les Lumières, la Révolution, et l’architecture intérieure qui évolue joliment aussi.

– Dientzenhofer, Johann, Interior view, 1711-18, Photo, Schloss Weissenstein, Pommersfelden

– Neumann, Balthasar, Interior view, 1735, Photo, Residenz, Würzburg

– Tiepolo, Giovanni Battista, View of the stairwell, Fresco, d°

– Schlaun, Johann Conrad, Interior view, 1736-50, Photo, Clemenswerth hunting lodge, near Sögel

Quoi de plus intérieur qu’un escalier ?

– Sanfelice, Ferdinando, Interior view, 1738, Photo, Palazzo dello Spagnolo, Naples

– Neumann, Balthasar, Interior view, 1741-44, Photo, Augustusburg, Brühl

– Arrighi, Antonio, Interior view, begun 1746, Photo, Palazzo Affaitati, Cremona

– Tiepolo, Giovanni Battista, Apollo and the Continents, 1752-53, Fresco, 1900 x 3050 cm, Stairwell of the Residenz, Würzburg

– Ledoux, Claude-Nicolas, Interior view, begun 1768, Photo, Château de Bénouville, near Caen, Normandy

– Adam, Robert, Cupola of the stairwell, 1773-76, Photo, 20 Portman Square, London

– Wyatt, James, Interior view, 1808-17, Photo, Ashridge, Little Gaddesden, Hertfordshire

• Médiagraphie : wga.hu

P.-S.

Les lumières sont toujours d’un bel effet.

– Ponzello, Giovanni, Interior view, 1565-97, Photo, Palazzo Doria-Tursi, Genoa

– Orsi, Tranquillo, Palazzo Dandolo (Hotel Danieli): Interior, 1820s, Photo, Riva dei Schiavoni, Venice

Nos châteaux (II)

Château dans les nues même par beau temps :

– Montségur (via guide-toulouse-pyrenees.com)

Une église qui occupe une place forte :

– Claude Monet, Church at Varengeville Morning, 1882

Un aimant à surréalistes :

– Magritte, Le Château des Pyrénées

Un vrai qui a l’ait en état de marche :

– Hochosterwitz (via pinimg.com)

Thème romatique s’il en fut :

– Karl Friedrich Lessing, Castle on a Rock (via 19thcenturyrealism.com)

• Voir aussi : Nos châteaux

Ca se confirme, les églises ont aussi le beau rôle :

– Le Puy-en-Velay, préf. de la Haute-Loire, France, région Auvergne. Rocher St.-Michel à Aiguilhe (via Wikimedia commons)

Marché St-Pierre (III)

Le Marché St-Pierre à Paris est consacré aux tissus de toutes sortes : cet article se borne à ceux utilisés par Véronèse dans ses toiles. Bien sûr, le sujet reste Ste Hélène, Esther ou Ste Catherine, mais le dessin des vêtements peut en constituer un par lui-même.

– Paolo Veronese, The Vision of St. Helena, c. 1580, oil on canvas, 166 x 134 cm, Pinacoteca Vaticana

– Paolo Veronese, Allegory of Wisdom and Strength, c. 1565, oil on canvas, 214.6 x 167 cm, The Frick Collection, New York City

– Paolo Veronese, Esther and Ahasuerus (The Fainting of Esther, 4th quarter of the 16th cent., oil on canvas, 198 x 306 cm, Louvre Museum, Paris

– Paolo Veronese, Portrait of a Lady, known as the ‘Bella Nani, c. 1560–5, Musée du Louvre, Paris

– Paolo Veronese, The Finding of Moses, 1570-1575, oil on canvas, 57 x 43 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienna

 

– Paolo Veronese, Mystical Marriage of Saint Catherine, 1560 – 1565, oil on canvas, 130.5 x 130 cm, Musée Fabre, Montpellier

• Médiagraphie : Wikimedia commons
• Voir aussi : Marché St Pierre
• Marché St-Pierre (II)

 

 

 

Charpentier

• Hiram, roi de Tyr, envoya des messagers à David, et du bois de cèdre, et des charpentiers et des tailleurs de pierres, qui bâtirent une maison pour David.
• On donna de l’argent aux tailleurs de pierres et aux charpentiers, et des vivres, des boissons et de l’huile aux Sidoniens et aux Tyriens, pour qu’ils amenassent par mer jusqu’à Japho des bois de cèdre du Liban, suivant l’autorisation qu’on avait eue de Cyrus, roi de Perse.
• N’est-ce pas le fils du charpentier? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères?
• N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et il était pour eux une occasion de chute.

Jésus, fils du charpentier Joseph, prétend rebâtir le Temple à son tour en trois jours, charpentier lui-même, en grec dans le nouveau Testament : tekton. Un dérivé de ce mot, au sens de charpente, couverture, donne la tectonique des plaques, déformations de l’écorce terrestre.

Le Greco donne au Christ de mains d’artiste pour saisir les madriers :

Ni astrologue comme Abraham, ni prophète comme Moïse, ni même roi comme son aïeul David, Joseph est un vieux charpentier :

– Master of Flémalle, Mérode Altarpiece, c. 1427, Oil on wood, 64,1 x 117,8 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

– Miniaturist, Spanish, Book of Hours, 1460s, Manuscript (MS Add. 18193), British Library, London

– Simone Barabino, Christ in the Carpenter’s Shop (via artuk.org)

– Rembrandt Harmenszoon van Rijn, The Holy Family in the carpenter’s workshop, c. 1640, Brown ink, brown and black washes, 184 x 246 mm, British Museum, London

– La Tour, Georges de, Christ in the Carpenter’s Shop, 1645, Oil on canvas, 137 x 101 cm, Musée du Louvre, Paris

– Dietrich, Christian Wilhelm Ernst, Holy Family in a Carpenter’s Shop, Oil on panel, 45 x 33 cm, Private collection

• Médiagraphie : wga.hu

– Greco, El, Christ Carrying the Cross, 1580s, Oil on canvas, 105 x 79 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

 

– A little boy carrying a large piece of firewood home, Budapest, 1956 – by Erich Lessing (1923 – 2018), Austrian (via ausreisser.mur.at)

Foule au paradis

– Albrecht Dürer, Adoration of the Trinity, oil on panel, 135 × 123 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienna

Emportés par la foule … les croyants, élus, damnés, anges de tout poil et saints se voient bien en masse comme dans un stade sportif, avatar actuel des propositions sociales de bonheur alors portées par la Religion.

 

– Maitani, Lorenzo, Fourth Pillar: The Last Judgment, 1310-30, Marble, Duomo, Orvieto
Qu’on soit en plein air, dans une enceinte religieuse ou au paradis, le peintre vous les entasse et donne un effet de plénitude d’adoration conforme aux attentes des commanditaires. Le paradis est, non pas celui, peu peuplé, de la création, mais celui d’après le jugement dernier, lui-même redondant de présences.

 

– Nardo di Cione, Paradise (south wall), 1354-57, Fresco, Cappella Strozzi, Santa Maria Novella, Florence

 

– Giusto de’ Menabuoi, Paradise, 1375-76, Fresco, Baptistry, Padua

Rien que dans les limbes :

– Fra Angelico, The Forerunners of Christ with Saints and Martyrs, 1420s, tempera on poplar wood, 31.9 × 63.5 cm, National Gallery, London

 

– Jan Van Eyck, « Mystic Lamb » panel of the Ghent Altarpiece, 1432

 

– Memling, Hans, Last Judgment Triptych (open), 1467-71, Oil on wood, 221 x 161 cm (central), 223,5 x 72,5 cm (each wing), Muzeum Narodowe, Gdansk

Les fresques, retables et polyptiques prennent toute leur ampleur, la composition joue le beau rôle plutôt que le nombre d’âmes. Et le jugement s’impose encore plus nécessaire pour contrer le Réforme.

Ne pas oublier les 14 x 12 m de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine :

– Michelangelo Buonarroti, Last Judgment, 1537-41, Fresco, 1370 x 1220 cm, Cappella Sistina, Vatican

La densité transmise par le pinceau du Tintoret :

– Tintoretto, Paradise, c. 1565, Oil on canvas, 143 x 362 cm, Musée du Louvre, Paris

La figure centrale reste le Christ et c’est un océan autour de lui.

– Cousin, Jean the Younger, Last Judgment, 1585, Oil on canvas, 145 x 142 cm, Musée du Louvre, Paris

– Unknown icon painter, Russian, The Last Judgment, c. 1660, Egg tempera on wood, 182 x 145 cm, Ikonen-Museum, Recklinghausen

– The reredos of New College Chapel looking east, Oxford, England (via « Photo by David Iliff. License: CC-BY-SA 3.0 »)

C’est aussi en bas que l’on s’entasse :

– Signorelli, Luca, The Damned, 1499-1502, Fresco, width 700 cm, Chapel of San Brizio, Duomo, Orvieto

 

• Médiagraphie : wga.hu, Wikimedia commons

 

– Holy girls club Hours of Louis de Laval, France ca. 1480 BnF, Latin (via pinimg.com)

On se fait un petit couronnement :

Jacobello del Fiore, Coronation of the Virgin, 1438, Tempera on panel, 283 x 303 cm, Gallerie dell’Accademia, Venice

Le Tintoret strikes again :

– The largest oil painting in the world, Tintoretto’s Paradise in the Chamber of the Maggior Consiglio in the Palace of the Doge.

 

Dans un autre registre, celui des paradis construits :

– Pannini, Giovanni Paolo, Musical Fête, 1747, Oil on canvas, 207 x 247 cm, Musée du Louvre, Paris

Vrai calice

– Juan de Juanes, The Last Supper, circa 1562, oil on panel, 116 x 191 cm, Prado National Museum, Madrid

– The Valencia Chalice in its chapel in Valencia Cathedral ( via Vitold Muratov)

Comme pour sa mère, elle aussi montée au ciel, du Christ il ne nous reste que des objets (ou des dents de lait). Quelle chance de posséder, et le calice de la Cène, et un tableau qui le représente à l’identique! Le saint-Graal contient le sang versé durant la Passion et recueilli par Joseph d’Arimathie, tandis que le Calice contient le sang offert en communion pour le dernier repas.

Au même titre que la Sainte Larme, le Calice voyage beaucoup. Il a aujourd’hui droit à beaucoup plus de considération que la Couronne d’Épines, achetée aux Vénitiens par Saint Louis et déposée dans la Sainte – elle aussi – Chapelle construite pour l’exposer. Son histoire :
258 : Saint Laurent fait envoyer le Calice à Huesca
713 : conquête musulmane, voyage à travers les Pyrénées du Sud
~1070 : le Saint Calice est placé au monastère de Saint Jean de la Peña
1399 : le Calice est transporté à l’Aljafería de Saragosse puis à Barcelone
~1416 : le Saint Calice est transféré à Valence
1744 : le Saint Calice se fragmente après une chute
1809 : avancée des troupes napoléoniennes, le Saint Calice est transféré à Alicante, Ibiza et Palma de Majorque
1916 : Le Saint Calice est installé dans une chapelle
1936 : guerre civile, le Saint Calice est confié à une fidèle
1982 : le pape Jean-Paul II célèbre la messe avec le Saint Calice à Valence
2006 : le pape Benoît XVI célèbre la messe avec le Saint Calice à Valence

 

– Juan de Juanes, Christus mit der Eucharistie, 3rd quarter of 16th century, linden, 101 x 63 cm , Sammlung Esterházy, Budapest

Oil painting showing Jesus at the Last Supper. He is shown seated behind a table, looking directly at the viewer while raising a communion wafer in his right hand, and laying his left hand on his heart. The cup of Communion is on the table, placed centrally in the picture.

Le même peintre nous donne une image plus intime. Le décor est neutre, la patène et le pain ont disparu. La représentation de la Cène est finalement distincte de celle de l’Eucharistie qui s’y institue, par exemple, entre les deux moments la table a été débarrassée, les apôtres ne sont pas toujours assis.

– Angelico, Fra, Institution of the Eucharist (Cell 35), 1441-42, Fresco, 186 x 234 cm, Convento di San Marco, Florence

Joos van Wassenhove, The Institution of the Eucharist, 1473-75, Oil on wood, 331 x 335 cm, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino

– Barocci, Federico Fiori, The Institution of the Eucharist, 1608, Oil on canvas, 290 x 177 cm, Basilica di Santa Maria sopra Minerva, Rome

Poussin est pas mal crédible en installant les convives à l’orientale :

– Poussin, Nicolas, The Seven Sacraments II: Eucharist, 1647, Oil on canvas, 117 x 178 cm, National Gallery of Scotland, Edinburgh

Il faut constater que le meurtre d’Abel, qui avait offert du bétail et avait été préféré par Dieu, à Caïn l’agriculteur, préfigure l’offrande de son corps par le Christ ; tandis que, dans l’Eucharistie, le chair est représentée par du pain.

– Eyck, Jan van, The Ghent Altarpiece: The Offering of Abel and Cain, 1425-29, Oil on wood, width 37 cm, Cathedral of St Bavo, Ghent

Médiagraphie : wga.hu, Wikimedia commons

 

Le fleuve (II)

Rubens, Peter Paul, Romulus and Remus, 1615-16, Oil on canvas, 210 x 212 cm, Pinacoteca Capitolina, Rome

 

– Rubens, Peter Paul, The Union of Earth and Water, c. 1618, Oil on canvas, 223 x 181 cm, The Hermitage, St. Petersburg

– Albani, Francesco, The Four Elements: Water, c. 1620, Oil on canvas, diameter 180 cm, Galleria Sabauda, Turin

Très belle image que cette nymphe laissant écouler des perles.

 

– Аполлон и Дафна.Дом Диониса. Конец II в. н. э. (Apollon & Daphné via ancientrome.ru)

– Poussin, Nicolas, Apollo and Daphne, 1625, Oil on canvas, 97 x 131 cm, Alte Pinakothek, Munich

 

– Poussin, Nicolas, Et in Arcadia Ego I, 1627-28, Oil on canvas, 101 x 82 cm, Devonshire Collection, Chatsworth

 

– Poussin, Nicolas, The Finding of Moses, 1651, Oil on canvas, 116 x 178 cm, National Gallery, London

Avec le Nil.

 

– Dorigny, Michel, Pan and Syrinx, 1657, Oil on canvas, 98 x 131 cm, Musée du Louvre, Paris
Avec le Ladon.

– Garzi, Luigi, Alpheus and Arethusa, Oil on canvas, 121 x 172 cm, Private collection

 

– Maratti, Carlo, Apollo Chasing Daphne, 1681, Oil on canvas, 221,2 x 224 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts, Brussels

 

– Tiepolo, Giovanni Battista, Apollo and Daphne, 1741, Oil on canvas, 96 x 79 cm, Musée du Louvre, Paris

 

– Tiepolo, Giovanni Battista, View of the entrance wall, 1719, FrescoVilla Baglioni, Massanzago

 

– Coypel, Charles-Antoine, Fury of Achilles, 1737, Oil on canvas, 147 x 195 cm, The Hermitage, St. Petersburg
Avec le Scamandre ou Xanthus.

 

– Gherardini, Tommaso, Origin of the Roman Empire, 1768-69, Fresco, Villa Poggio Imperiale, Arcetri, Florence

Caffiéri, Jean-Jacques, Reclining Figure of a River God, 1772, Terracotta, 25 x 40 cm, Private collection

– West, Benjamin, Edward III Crossing the Somme, 1788, Oil on canvas, 137,2 x 149,9 cm,Royal Collection, Windsor
Je vois la figure féminine en bas au centre comme une personnification de la Somme.

– –   – –
Dans la Bible, Noé, Moïse et Jean-Baptiste entre autres pourraient être vus comme des divinités aquatiques. Laissant s’écouler le vin, la Loi, l’eau du Baptême. Plus tard, St Christophe, faisant traverser le Christ lui-même, Lumière, Parole divine et tout.

 

 

 

 

 

 

 

• Médiagraphie : wga.hu
• Voir aussi : Le fleuve

– Bouchardon, Edme, Fountain, 1737, Marble, Rue de Grenelle, Paris

 

– Gouthière, Pierre, Mantel clock, 1771, Gilt bronze and marble, height 68 cm, Wallace Collection, London

 

– Tiziano Vecellio, Diana and Callisto, 1556-59, Oil on canvas, 187 x 205 cm, National Gallery of Scotland, Edinburgh

– Janssens, Abraham, Scaldis and Antwerpia, Oil on panel, 174 x 308 cm, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Antwerp

Avec la Scalde, qui passe à Anvers.

– Jean Marc Nattier, The Spring (La Source), 1956, Oil on canvas, Metropolitan Museum of Art, New York, NY

Pas deux fois le même fleuve (ici, dans le Marais) :

– Cottard, Pierre, Interior view, 1657-60, Photo, Hôtel Amelot de Bisseuil, Paris

– Hôtel Amelot

 

–life-imitates-art-far-more: Giovanni Volpato (1732-1803), “Personification of the River Nile”, Metropolitan Museum of Art, New York City (via didoofcarthage)

– Boucher, François, Crossing the Ford, 1730s, Oil on canvas, 59 x 72 cm, The Hermitage, St. Petersburg

– Architectura curiosa nova› Der dritte Theil. Darinnen zufinden seynd allerhand konterfeitische Wasserbronnen, (via ETH-Bibliothek / Architectura curiosa… [279])

 

Le Jourdain, cher aux chants gospels :

– Unknown goldsmith, Italian, The Baptism of Christ, 13th century, Enamel, Basilica di San Marco, Venice

– Clerck, Hendrik de, Abundance with the Four Elements, 1606, Oil on copper, 51 x 64 cm, Museo del Prado, Madrid

 

– Clerck, Hendrik de, The Paradise and the Four Elements, 1606-09, Oil on panel, 58 x 74 cm, Museo del Prado, Madrid

Les quatre éléments, dont l’eau prend la posture d’une divinité fluviale, encadrent deux scènes paradisiaques, la création d’Ève et la chute. À droite, l’exil a lieu sous l’égide de la foudre divine mais au-dessus de la Terre d’abondance.

 

– Ammanati, Bartolomeo,Fountain of Juno (lower figures), 1555-63, Marble, Museo Nazionale del Bargello, Florence

 

– Stalbemt, Adriaen van, A Collector’s Cabinet, Oil on panel, 108 x 137 cm, Private collection

 

Plus rare sans doute, la personnification féminine. Pourtant, l’eau …

– Donner, Georg Raphael, Danube Well (detail), 1737-39, Lead-tin alloy, height 337 cm, Österreichische Galerie Belvedere, Vienna

Le fleuve

Le fleuve est personnifié par une divinité, souvent un vieillard couché, couronné d’herbes, laissant s’écouler une amphore, parfois une nymphe, elle-même peut-être fille du fleuve. Il est souvent témoin des folies des dieux, demi-dieux et humains, contées dans les métamorphoses, la chute de Phaéton, Apollon et Daphné &c.

– Franciabigio, The Return of Cicero to Rome, 1519-21, Fresco, Villa Medici, Poggio a Caiano
Les fleuves italiens ont une sorte de priorité. Ici, le Tibre, dès qu’on parle de Rome – cf. la louve romaine avec Romulus et Rémus.

– Michelangel, Buonarroti, The Fall of Phaethon, c. 1533, Black chalk, 313 x 217 mm, British Museum, London

 

– Cellini, Benvenuto, Nymph of Fontainebleau, 1542-44, Bronze, 205 x 409 cm, Musée du Louvre, Paris

La Seine ?

– Cranach, Lucas the Younger, Nymph of the Spring, 1545-50, Oil on beech panel, 15 x 20 cm, Metropolitan Museum of Art, New York

– Pierino da Vinci, Young River God, c.1548, Marble, height 135 cm, Palazzo Vecchio, Florence

– Pierino da Vinci, Cosimo I as Patron of Pisa, 1549, Marble, 73 x 160 cm, Musei Vaticani, Vatican
Arno.

Vignola, Giacomo da, Fountain, begun c. 1560, Stone, Palazzina Farnese, Caprarola

– Lorenzi, Battista di Domenico, Alpheus and Arethusa, 1568-70, Marble, 149 x 83 x 60 cm, Metropolitan Museum of Art, New York
Alphée et la fontaine Aréthuse.

– Zucchi, Jacopo, The Four Elements, 1575-76, Oil on copper, 49 x 39 cm, Private collection

– Carracci, Lodovico, Romulus and Remus Suckled by the Wolf, 1588-91, Fresco, Palazzo Magnani, Bologna

– Heintz, Joseph the Elder, The Fall of Phaethon, 1596, Oil on wood, 122,5 x 66,5 cm, Museum der Bildenden Künste, Leipzig
Phaéton, fils d’Apollon, tombe foudroyé dans l’Eridan, assimilé au Po, au Rhône ou à la Baltique. Son ami Cygnus se lamente de sa mort pour se voir transformé en cygne …

– Albani, Francesco, The Phaethon Legend : River Gods Eridanus, Heliades, and Cycnus, 1609-10, Fresco, Palazzo Odescalchi Giustiniani, Bassano Romano

– Cygnus changé en cigne, & les soeurs de Phaéton en peupliers (via greek-language.gr)

• Médiagraphie : wga.hu
• Voir aussi : le Fleuve (II)