best of

Whirlwind the Whistler Carries Away Golden Trees – By Frank Cheyne Papé, from The Russian Story Book by Richard Wilson circa ~1916

Sitoyens de l’impossible.

 Entrée interdite – travaux électriques.

 Les anges de la gaffe.

 We never tire of looking at each other – only the mountain and I.

 Alphabet des marques sur les troncs des vieux bouleaux.

 Je ne dois être sensible qu’à ce que j’affiche.

 Voyage pour tout vivre et que la mort ne puisse rien [t’]enlever.

 S’ils sont trop ténus, la recherche d’indices confine à une errance en leur compagnie, menant à une transgression, une porte ouverte sur le nouveau, un renoncement.

 Conspiracy theory is the sophistication of the ignorant.

 Trop tristes entropies.

 Exchanged portraits with a Papuan.

 Why you’re hot: you’re fearless about falling in love.

 Solitude, enceinte au moment de sa capture, est pendue.

 Serendit a pity.

 They choose white.

 Vos cœurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits. Mais vos oreilles espèrent entendre l’écho de la connaissance de votre cœur.

 Personne n’a écrit le Coran pour les nuls ?

 To realize the value of one hour, ask the lovers who are waiting to meet.

 Purple surplus.

 … Avant qu’il y eût des pieds et des culs en ce monde, le Coup de pied au cul résidait de toute éternité dans le sein de Dieu.

– Anatole France.

 If you want to know someone’s secret age, watch them ride a bike.

 La Fabrique des légendes en Milieu Contraint.

 « Verdeur de la vérité » : verdad ?

 Atalanta fugiens.

les anges dans l’oeuvre de Brassens (2)

  • La religieuse

Il paraît qu’à minuit, bonne mère, c’est pire
On entend se mêler, dans d’étranges accords,
La voix énamouré’ des anges qui soupirent
Et celle de la sœur criant  » Encor! Encor!  »
Et les enfants de chœur, les malheureux, transpirent

Filippino_Lippi_-_anjos_sala_degli_Otto via commons
Filippino_Lippi_-_anjos_sala_degli_Otto via commons
  • À Mireille

Et je t’appelais comme ça, le Petit Verglas, que c’est bête un poète !
O! petite chair transie ! Moi, je l’ai su après que ton père était mort ainsi…
Pardonne-moi, Petit Verglas. Volez, les anges !

  •  Le moyenâgeux

A la fin, les anges du guet
M’auraient conduit sur le gibet.
Je serais mort, jambes en l’air,
Sur la veuve patibulaire,
En arrosant la mandragore,
L’herbe aux pendus qui revigore,

  •  La route aux quatre chansons

Il lui fallait des ducatons
Dedans son bas de laine
Pour n’avoir plus de peine.
Elle m’a dit : «Tu viens, chéri ?
Et si tu me payes un bon prix.
Aux anges je t’emmène,
Digue digue don daine. –

– Georges Brassens est un héros français, auteur, compositeur, interprète, guitariste. Accompagné par André Nicolas à la contrebasse, il laisse le meilleur : des chansons, belles, délicieuses, jamais tout à fait tristes tant la finesse des textes rend bien les nuances des sentiments et l’amour de la langue.

Les oiseaux de passage, la princesse et le croque-notes, le vieux château, le chêne, le gorille, il suffit de passer le pont … toutes sont à connaître, à découvrir, à fredonner.

les anges dans l’oeuvre de Brassens

Un ange un désert une table sur tréteaux thème ressassé l’essai d’une robe d’une couette l’envol.
un ange un désert pour faire mieux inutile. un ange un désert un petit mot encore une nage.

Mola_Pier_Francesco_-_L’Ange_apparaissant_à_Agar_dans_le_désert via commons

Les anges dans l’oeuvre de Brassens (ou leur action ou imitation) : voici la première sélection d’un florilège.

  • Le parapluie

Un petit coin de Paradis,
Contre un coin de parapluie
Elle avait quelque chose d’un ange

  • Les copains d’abord

C’étaient pas des anges non plus,
L’Evangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’ aimaient toutes voiles dehors

  • Le nombril des femmes d’agents

Ainsi gémissait en public
Cet honnête homme vénérable
Quand la légitime d’un flic
Tendant son nombril secourable
Lui dit: « Je m’en vais mettre fin
A votre pénible supplice

  • Quatre-vingt-quinze fois sur cent

Les « encore », les « c’est bon », les « continue »
Qu’ell’ cri’ pour simuler qu’ell’ monte aux nues,
C’est pure charité, les soupir des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges) .

  •  Le pornographe

J’aurais sans doute du bonheur,
Et peut-être la Croix d’honneur,
A chanter avec décorum
L’amour qui mène à Rom’…
Mais
Mon ang’ m’a dit: « Turlututu!
Chanter l’amour t’est défendu
S’il n’éclôt pas sur le destin
D’une putain. »

  •  Les quat’z’arts

Quand tout fut consommé, je leur ai dit : « Messieurs
Allons faire à présent la tournée des boxons ! »
Mais ils m’ont regardé avec de pauvres yeux
Puis ils m’ont embrassé d’une étrange façon
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Leur compassion semblait venir du coeur. Bravo !

  •  Les passantes

A celle qu’on voit apparaître une seconde à sa fenêtre,
Et qui, preste, s’évanouit, mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette qu’on en demeure épanoui.

  •  La complainte des filles de joie

Faut pourtant qu’elles les cajolent …
Qu’elles leur fassent la courte échelle …
Pour monter au septième ciel
Les sous croyez pas qu’elles les volent

  •  l’inestimable seau

Près d’elle, un jour, passa superbe un ange blond,
Un bellâtre, un bélître au torse d’Apollon,
Une espèce d’athlète.
Comme mue d’un ressort, dressée sur son séant,
Elle partit avec cet homme de néant …